La renaissance heureuse du tabac-presse La Civette

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Sur la Route de Bordeaux, le pôle qui accueille déjà la boulangerie « Le Fournil Gascon » et la poissonnerie « Ô Banc de Sardines » gagne un atout supplémentaire avec l’ouverture du tabac-presse « La Civette », anciennement situé Rue de la Libération. Alexandra et Béatrice, deux soeurs complices, ainsi que Sarah, la fille de Béatrice, ne cachent pas leur satisfaction de voir leur nouveau local tout pimpant prendre enfin vie après quelques mésaventures…

De gauche à droite : Alexandra, Sarah et Béatrice, toutes à leur bonheur de voir leur commerce enfin ouvert.

Ce qui frappe en premier lieu, une fois passé le seuil, c’est l’impression de volume qu’offre le nouveau magasin. « Par rapport à notre ancien local, nous avons gagné cinq fois en espace de vente », se réjouit Alexandra. « Nous avons pu du coup développer le rayon librairie en partenariat avec Libellule, la carterie. Nous allons avoir en plus le PMU, une cave à cigares… Ce que j’aime dans notre boutique, c’est que vous ne voyez pas que la partie tabac en entrant mais aussi tous les à-côtés ». 

Le projet d’installation remonte à plus d’un an. « L’opportunité s’est présentée quand on nous a proposé cet emplacement », raconte Béatrice, insistant par ailleurs sur l’avantage certain que représente le grand parking gratuit de la zone. « Entre-temps, l’accès de la tabac-presse-la-civette-a-marmandeRue de la Libération vers Tonneins a été bloqué », poursuit Alexandra. « Cela n’a pas du tout arrangé notre commerce. Il était temps que nous partions ». Mais le chemin a été semé d’embûches jusqu’à l’inauguration. En cause, le faux plafond qui s’est écroulé, entraînant des mois perdus en expertises et en procédures. « Avec bonheur, on a constaté que ni le sol ni les meubles n’avaient été abîmés », souffle Alexandra. « On a eu moins de frais que prévu ».

La clientèle se montre visiblement ravie. « C’est grand, c’est beau », entend-on dire par une dame tournant sur elle-même pour jauger les lieux. « Nous avons des clients formidables », se réjouit Alexandra. « Ils ont suivi toute notre histoire, les rebondissements, nos peines et nos espoirs. Ils sont vraiment contents pour nous aujourd’hui ». Un monsieur âgé cherche son journal de turf. Depuis la caisse, Sarah lui indique l’emplacement où le trouver. Il est temps pour nous de nous éclipser afin de laisser notre trio de choc aider les familiers à prendre leurs nouvelles habitudes…

Nicolas Michel.

Ô Banc de Sardines, bien plus qu’une poissonnerie…

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Avoir choisi un vendredi, jour du poisson : Christophe Reversat a décidément pensé à tout pour l’ouverture le 10 juin 2016 de son magasin, Ô Banc de Sardines. « Une poissonnerie, mais pas que », lit-on sur l’enseigne. Le commerce, doté d’une cuisine, proposera une restauration dédiée bien entendu aux produits de la mer.

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La partie poissonnerie.

L’emplacement retenu, sur la Route de Bordeaux, n’est pas le fruit du hasard, au coeur d’un pôle attractif en plein développement, avec fleuriste, boulangerie, pharmacie, marchand de fruits et légumes et bientôt un tabac presse. Le tout assorti d’un atout indéniable : un parking ! L’autre facteur qui a décidé Christophe à s’installer à cet endroit tient à la superficie du local : 200m2. Il est vrai qu’aussitôt rentré, on est saisi par l’impression d’espace, le tout agréablement mis en valeur par des verrières industrielles très tendance. « Je voulais sortir des stéréotypes des poissonneries bleues et blanches, avec des phares et des poissons suspendus par des filets », précise Christophe. « L’idée avec les verrières était de valoriser l’espace le plus possible à la vue des clients. S’ils ne peuvent pas entrer dans la cuisine, ils voient au moins les produits frais et de qualité travaillés sur place ».

L’espace restauration.

Si Christophe nourrissait depuis longtemps l’envie de se fixer, il ne délaissera pas pour autant les marchés de Marmande et des environs, où il est présent depuis 18 ans. Pour lui, les deux activités restent complémentaires. « Le magasin me permettra de toucher une autre clientèle, que l’on ne rencontre pas IMG_8622forcément sur les marchés ». Ô Banc de Sardines représente aussi une façon différente d’exercer son métier, à travers la restauration sur place. Une trentaine de places ont été prévues. Le service à table sera proposé les midis du mardi au samedi, complété par une dégustations d’huitres à la bonne franquette au comptoir (un meuble chiné plein de charme) le dimanche midi… accompagnée d’un petit vin blanc comme il se doit ! Une partie traiteur permettra d’emporter des plats cuisinés, des brandades, paellas et autres. Et un rayon épicerie fine sera également consacré à différents produits issus des océans.

Le blog souhaite bon vent à ce nouveau commerce.

Nicolas Michel.